Les péchés capitaux exploités dans le marketing et les ventes

péchés marketing

Sommaires

Seriez-vous en mesure de citer tous les péchés capitaux sans tricher ? Eh bien, tout le monde se reconnaitra à travers l’un ou même plusieurs d’entre eux. Outre leur aspect religieux, les 7 péchés capitaux sont tout aussi bien utilisés en stratégie marketing et communication, afin de booster les ventes et attirer plus de clients. Bien que cela puisse vous étonner, c’est une solution stratégique des plus efficaces dans le secteur du commerce et de la vente. Allons faire un petit zoom sur le sujet.

Origine des 7 péchés capitaux

Les 7 péchés capitaux ont une origine religieuse, nés d’une contribution de plusieurs religieux au cours de plusieurs siècles d’affilés. Les contributeurs sont des religieux issus du christianisme. Aussi surprenant que cela puisse paraître, les péchés capitaux ne figurent aucunement dans la Bible.

Au cours du 4e siècle, le premier à avoir étudié le sujet est le moine Evagre le Pontique. A l’époque, il a écrit et réfléchi sur 8 passions portant préjudice à tous les mortels. Deux siècles plus tard, le Pape Grégoire Ier le Grand a effectué quelques modifications sur la liste.

Les différents débats religieux réalisés au fil des années ont alors permis de mettre en avant les 7 péchés capitaux que nous connaissons actuellement.

La liste des péchés capitaux

Pour ceux qui ont la mémoire courte, rappelons la liste des 7 péchés capitaux :

  • L’orgueil ;
  • L’avarice ;
  • La luxure ;
  • L’envie ;
  • La gourmandise ;
  • La colère ;
  • Et la paresse.

Péchés capitaux : Description et exemple

Nous allons détailler ci-suite les caractéristiques des péchés capitaux :

L’orgueil

Etre orgueilleux c’est le fait de dénigrer constamment les autres, avec une revendication de sa supériorité, qu’elle soit véritable ou présumée. La personne consumée par l’orgueil ne respecte ni les autres ni les lois, persuadée d’avoir plus de valeur qu’autrui. Ce péché est considéré comme étant le plus mortel de tous, à partir duquel peut dériver : la vanité, les manies, le jugement, l’omnipotence et la volonté de soumission.

L’envie

Une personne envieuse ressent de la haine envers autrui pour la possession d’une chose qui lui manque. De ce sentiment nait souvent la comparaison aux autres, se réjouissant constamment de la perte et du malheur des autres. De ce péché peut dériver la jalousie, l’auto-jugement négatif et la comparaison.

guerre des etoiles

La luxure

C’est le plaisir sexuel, répondant aux pulsions et aux envies. Il ne s’agit pas nécessairement d’amour ni d’un désir de reproduction, mais tout simplement d’une envie de jouir dans l’instant présent sans respect de soi ni de l’autre. La luxure peut entraîner le vide intérieur, le non-respect de l’autre et l’insatiabilité.

La gourmandise

La gourmandise est souvent associée à la nourriture, mais il peut tout à fait s’agir d’argent, d’expérience et même d’émotions fortes. C’est un péché pouvant engendrer la cupidité, le gaspillage et la paranoïa.

La paresse

La paresse peut se définir comme l’ennui et l’inertie perpétuelle, avec un désir de ne rien faire. Un paresseux est également une personne qui n’aime pas les changements, toujours à vivre dans le neutre sans joie ni douleur. De la paresse peut naître l’automatisme, l’immobilisme et l’ennui.

La colère

Un esprit colérique peut amener l’homme à se déchaîner comme un animal enragé, sans frein. Le cœur est plein de pensées négatives qui alimentent la haine et le désir de vengeance. Le sentiment peut entraîner : la méchanceté, la violence, la rage et la frustration.

L’avarice

C’est l’attachement excessif à des biens matériels. Bien que similaire à la gourmandise, la personne avare est obsédée par une sensation de ne jamais en avoir assez. De l’avarice peuvent dériver l’attachement, la myopie, l’avidité.

avarice

Utilisation des péchés capitaux dans la vente et le marketing

Les péchés capitaux sont fortement exploités par les agences de communication dans leur stratégie marketing. 

Pour l’avarice, nombreux consommateurs se basent sur le prix, pour choisir d’acheter ou non un produit, sans penser à la nature de l’achat. Les promotions et les réductions sont alors privilégiées.

L’envie est justement ce qui pousse un consommateur à acheter un produit ou un service. Par exemple, l’envie d’avoir un smartphone haut de gamme. Il en est de même pour la gourmandise, le désir d’acheter sans fin.

Les internautes ont tendance à ne regarder que le résultat des 2 ou 3 premières recherches, c’est la paresse. Il faut alors regorger de stratégie pour attirer le plus de prospects.

L’orgueil des consommateurs est exploité par la proposition des cartes de fidélité ou les primes diverses. La luxure est exploitée pour utiliser les femmes dans les publicités de parfum par exemple. Pour ce qui est de la colère, les changements de fournisseurs peuvent en être la conséquence.

L’exploitation des péchés capitaux dans le marketing reste étonnant mais plutôt efficace pour booster ses ventes et attirer encore plus de clients.